Le corps est une toile. Rien de nouveau. Ou si, peut-être. Des millénaires à se peindre pour exister.

Aujourd’hui, le corps se grime pour disparaître.

Lui Bolin donnant vie à la maxime d’Albert Camus, dans son Homme révolté : « N’être rien, voilà le cri de l’esprit lassé de ses propres révoltes ».

Mais aujourd’hui, Kouhei Nakama va plus loin. N’être rien n’est pas assez. Être autre chose, voilà le cri de notre époque.

Quand le corps se fond avec son environnement. Puisque la toile vierge qui se cache sous La Joconde est la plus admirée du monde.

Devenir l’œuvre que l’on recueille puisqu’on est incapable de s’améliorer. Muter. Mais muter en une œuvre d’art.

Les hommes préhistoriques peignaient. L’homme évolué est une peinture.

 

 

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