L’art peut se réinventer. Mais sans le forcer. Simplement le laisser s’exprimer. Fantasme de la Nouvelle vague.

Et s’il suffisait de laisser l’inconscient de l’œuvre s’exprimer ? D’en garder l’emprunte rétinienne ? Comme un zest. Un essentiel qui échapperait à l’intellect. C’est ce que fait Kevin L. Ferguson. Capter les images d’un film toutes les dix secondes. N’en garder que les couleurs principales. Et les assembler pour former un tableau.

Un tableau qui donne plus que la teinte générale, qui se dessine comme une signature visuelle. Une identité. Celle qui nous échappe mais qui s’imprime pourtant au fond du cortex.

Une fois encore, la réalité était là, sous nos yeux, invisible.

http://filmvis.tumblr.com