Né dans le Colorado, Jeffrey Gibson a passé une partie de son enfance en Corée et en Allemagne.

Dans ses veines coule du sang chactas et cherokee.

Le mélange des cultures, l’artiste sait ce que cela veut dire.

Ou peut-être ne le sait-il pas, comme on ignore ce qui est inné.

Jeffrey Gibson’s exhibition at Marc Strauss Gallery

Ses sacs de frappe en sont l’expression évidente.

Mélange de ce symbole de la culture populaire, que l’on frappe comme un exutoire, comme une personnification du mal, porte ouverte vers un monde maîtrisé.

Et des totems anciens, que l’on consulte comme un exutoire, comme une personnification divine, porte ouverte vers un monde supérieur.

Contradictoire ? Complémentaire ? Impossible à dire.

Jeffrey Gibson laisse l’interprétation ouverte. Parce qu’aujourd’hui, rien ne se ferme.

 

 

http://www.jeffreygibson.net